Saint Eloi

Vitrail de Guillaume Barbe (entre 1465-1470)

Cathédrale de Rouen (76)

Eloi serait né vers 588. Dès sa prime jeunesse, Eloi manifeste du goût pour les travaux des métaux et commence son apprentissage d'orfèvre à Limoges. Il s'installe à Paris et est remarqué par le roi Clotaire II. La légende rapporte qu'il aurait fabriqué deux trônes avec l'or fourni pour un seul. S éduit par son honnêteté et sa piété, le roi le prend à son service et il devient son conseiller.

En 641, il est nommé évêque de Noyon et de Tournai, tout en restant proche du roi. Il évangélise les alentours, régions encore peu christianisées et fondent plusieurs monastères et abbaye. Prédicateur intarissable, il meurt à Noyon vers 659-660 et est inhumé près de l'église dédiée à saint Loup de Troyes.

Saint particulièrement populaire dans le Nord de la France, en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne, il est le patron de nombreuses corporations liées au travail. Une légende rapporte qu'avant d'être maître orfèvre il aurait été maréchal-ferrant.

Un jour, afin de ferrer plus à l'aise le sabot d'un cheval rétif, il lui aurait coupé une patte, l'aurait placé sur son enclume et l'aurait rajusté ensuite sans difficulté.

 


Auteur :  Yann HARLAUT
Sources :

Jacques de VORAGINE, La Légende dorée, traduction par Teodor de Wyzewa, Editions du Seuil, 1998, 742 p.

Iconographie : Photographies : Yann HARLAUT
  • Gaston DUCHET-SUCHAUX, Michel PASTOUREAU, La Bible et les saints. Guide iconographique, Flammarion : (Tout l'art), 1999, 355 p, ISBN : 2080122568.

Un outil de recherche iconographique, simple, concis et magnifiquement documenté. Il constitue une alternative au magnifique ouvrage de Louis REAU, malheureusement inaccessible.


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